Le site archéologique meusien de Nasium est distant de 30 km du sanctuaire de Grand. A l’époque gallo-romaine, ces deux sites faisaient partie intégrante du territoire leuque qui occupait le sud de la Lorraine, du Barrois aux Vosges. Les recherches récentes ont permis d’avancer l’hypothèse que Nasium aurait pu être la capitale du territoire leuque au Ier siècle après J.-C., avant Toul.
L’occupation humaine des communes meusiennes de Naix-aux-Forges, Boviolles et Saint-Amand-sur-Ornain sur lesquelles se développe le site de Nasium, remonte vraisemblablement au Néolithique (vers 5000 av. J.C.) mais c’est au second âge du Fer, correspondant à l’époque gauloise, qu’un important habitat se développe.
Sur l’éperon qui domine la confluence de l’Ornain et de la Barboure, une fortification de plus de 50 hectares se met en place vers 150-100 av. notre ère. Cet oppidum, terme utilisé par Jules César pour désigner les agglomérations fortifiées gauloises, abritait une population nombreuse. Artisans, commerçants ainsi que les classes dirigeantes de la société gauloise séjournaient dans ce lieu qui devait également servir à l’occasion des rassemblements politiques ou religieux de la tribu des leuques.
Dans les décennies qui suivent la conquête romaine, entre 58 et 52 av. J.-C., l’oppidum est abandonné au profit du site de plaine. L’agglomération de Nasium qui se développe alors sur les rives de l’Ornain, atteindra, à son apogée, une superficie de 120 hectares ce qui la place parmi les centres les plus importants de l’Est de la Gaule. Sa renommée était telle qu’au IIe siècle après J.-C., le géographe Claude Ptolémée la qualifiait, avec Tullum (Toul), de Ville des Leuques.
A partir du IIIe siècle, un déclin s’opère lentement. Du Ve au VIIe siècle, seules quelques quartiers de la ville sont occupés. Ce sont ces noyaux qui ont donné naissance aux trois villages actuels de Boviolles, Naix-aux-Forges et Saint-Amand-sur-Ornain.
Une histoire à venir découvrir à Saint-Dié le 31 octobre.
L’occupation humaine des communes meusiennes de Naix-aux-Forges, Boviolles et Saint-Amand-sur-Ornain sur lesquelles se développe le site de Nasium, remonte vraisemblablement au Néolithique (vers 5000 av. J.C.) mais c’est au second âge du Fer, correspondant à l’époque gauloise, qu’un important habitat se développe.
Sur l’éperon qui domine la confluence de l’Ornain et de la Barboure, une fortification de plus de 50 hectares se met en place vers 150-100 av. notre ère. Cet oppidum, terme utilisé par Jules César pour désigner les agglomérations fortifiées gauloises, abritait une population nombreuse. Artisans, commerçants ainsi que les classes dirigeantes de la société gauloise séjournaient dans ce lieu qui devait également servir à l’occasion des rassemblements politiques ou religieux de la tribu des leuques.
Dans les décennies qui suivent la conquête romaine, entre 58 et 52 av. J.-C., l’oppidum est abandonné au profit du site de plaine. L’agglomération de Nasium qui se développe alors sur les rives de l’Ornain, atteindra, à son apogée, une superficie de 120 hectares ce qui la place parmi les centres les plus importants de l’Est de la Gaule. Sa renommée était telle qu’au IIe siècle après J.-C., le géographe Claude Ptolémée la qualifiait, avec Tullum (Toul), de Ville des Leuques.
A partir du IIIe siècle, un déclin s’opère lentement. Du Ve au VIIe siècle, seules quelques quartiers de la ville sont occupés. Ce sont ces noyaux qui ont donné naissance aux trois villages actuels de Boviolles, Naix-aux-Forges et Saint-Amand-sur-Ornain.
Une histoire à venir découvrir à Saint-Dié le 31 octobre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire